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Dans son ouvrage très sélectif sur Les grands chanteurs du XXe siècle (Buchet-Chastel), Richard Martet, directeur de la revue Opéra Magazine, égrène avec admiration la longue liste des rôles où brilla le baryton-basse Gabriel Bacquier, en France mais aussi à New York (18 saisons au Metropolitan Opera) ou Vienne. Des gentils et des méchants, des tragiques et des comiques, des maîtres et des valets : « il avait tout d’un Fregoli (1), comme en témoigne encore la manière dont, au milieu des années 1970, il passa de Don Giovanni à Leporello avec un succès identique ».
→ À LIRE. Gabriel Bacquier, la faconde intacte d’un grand baryton
L’artiste était né le 17 mai 1924 à Bézier, dans l’Hérault, dont il avait gardé, dans sa voix parlée, l’accent ensoleillé et la généreuse faconde. Ses parents, tous deux employés des chemins de fer, l’y avaient fait engager pendant l’Occupation afin qu’il échappât au STO. En guise de « délassement
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(1) Célèbre acteur et chanteur (1867-1936), réputé pour ses changements de costumes extrêmement rapides : il pouvait incarner cent personnages différents en une heure !
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